L’économie circulaire dans le secteur de l'alimentation, c’est repenser la manière dont les aliments sont produits, transformés, distribués, consommés et gérés en fin de vie.
Dans le secteur agroalimentaire, l’économie circulaireL’économie circulaire est une économie restaurative et régénérative. En maintenant la valeur des produits, des matières et des ressources dans l’économie par le biais d’une conception intelligente des produits, une réutilisation et/ou une utilisation partagée des produits, elle permet de réduire l’extraction de ressources naturelles en utilisant les ressources déjà présentes dans l’économie. vise à minimiser l’utilisation de ressources, à réduire la production de déchets alimentaires et à développer une production et une consommation la plus locale possible.
La raréfaction et l’augmentation des prix des matières premières, les contraintes législatives, la dépendance aux énergies… rendent essentielle une réflexion sur la transition circulaire dans la filière agroalimentaire, afin d’en accroître la résilience. Cette transition fait pleinement partie des objectifs européens fixés dans le Green Deal et la stratégie Farm-to-Fork.
« L’économie circulaireL’économie circulaire est une économie restaurative et régénérative. En maintenant la valeur des produits, des matières et des ressources dans l’économie par le biais d’une conception intelligente des produits, une réutilisation et/ou une utilisation partagée des produits, elle permet de réduire l’extraction de ressources naturelles en utilisant les ressources déjà présentes dans l’économie. est un processus de préservation, de récupération et de valorisation des matières (nutriments et matières organiques, emballages, co-produitLe co-produit est un produit annexe d’un processus industriel, dont la fabrication n'est pas directement recherchée, mais qui est valorisé économiquement.s) et des flux (énergie, eau, chaleur) qui permet de créer de la valeur tout en contribuant à un système agroalimentaire efficient et durable, en s’appuyant sur la collaboration, les synergies et l’innovation». (Source)
L’agriculture « traditionnelle familiale », qui associe production végétale et élevage animal, et qui restitue les nutriments au sol, s’inspire de l’écosystème naturel.
Dans une activité agricole plus « spécialisée », la circularitéLa circularité décrit la quantité de matière gérée en circuit fermé. implique de « partager, réutiliser, réparer, rénover et recycler les produits et les matériaux existants le plus longtemps possible afin qu'ils conservent leur valeur. De cette façon, le cycle de vieLe cycle de vie d'un produit prend en compte toutes les activités qui entrent en jeu dans la fabrication, l'utilisation, le transport et l'élimination de ce produit. des produits est étendu afin de réduire l'utilisation de matières premières et la production de déchets. ». (Source)
Ces pratiques sont de plus en plus d’application aujourd’hui et sont constamment améliorées. La transition circulaire conduit donc au développement d’une production agricole fondée sur le respect des cycles biologiques naturels, en veillant à une combinaison équilibrée entre croissance économique et gestion efficace des ressources.
Dans le secteur de la transformation alimentaire, la transition circulaire favorise des investissements et des innovations pour
Le développement de systèmes alimentaires locaux (production, distribution, consommation) tels que les circuits courts, permet aussi de réduire les coûts de transport et de stockage, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre associées.
Des processus de symbiose industrielleLa symbiose industrielle, dénommée aussi l’écologie industrielle et territorialeL'écologie industrielle et territoriale constitue un mode d’organisation inter-entreprises par des échanges de flux ou une mutualisation de besoins, généralement situés à proximité géographique., constitue un mode d’organisation inter-entreprises s'appuyant sur des échanges de flux ou une mutualisation des besoins. développés entre entreprises peuvent aussi être envisagés, notamment pour partager et mutualiser des services, des équipements, des échanges de matières et d’énergie.
Consommer un maximum d’aliments non ou peu transformés constitue une première réponse. Un système alimentaire basé sur les principes de l’économie circulaire minimise les pertes et les déchets alimentaires, via notamment une bonne gestion des dates de péremption et une redistribution des excédents alimentaires ou produits qui ne répondent pas aux normes de commercialisation (forme, couleur, esthétique…). Collaborer avec des associations locales et banques alimentaires (épiceries solidaires) permet d’assurer une redistribution aux personnes dans le besoin.
En conclusion, l’économie circulaire dans le secteur agroalimentaire favorise des pratiques plus durables, en repensant la consommation des matières premières, en réduisant l’impact environnemental du secteur et en préservant les ressources naturelles.
